Après avoir créé en 1990, l’atelier d’architecture Dédale, devenir éditeurs nous est apparu comme une continuité naturelle, compte tenu de notre intérêt pour l’art et la littérature. Donc, deux pratiques concourant à un acte de création. Notre première production est la collection l’œuvre en main.

La collection l’œuvre en main
Si le monde est une scène, la boîte de l’œuvre en main en est la maquette imaginaire. C’est à la fois une récréation pour celui qui la pense mais également pour celui ou celle qui va la faire vivre intimement, chez soi, en voyage. Il y a là, un jeu d’appropriation puisque chaque boîte devient un théâtre intérieur à chacun, constituant une compagnie ambulante sur le chemin de la vie.

La proposition plastique, sonore, visuelle que nous donne chaque intervenant se veut l’essai d’une chose inédite, offerte au regard, au toucher, à l’ouie de celui qui possède la boîte. Art qui digresse, miniatures d’histoires portatives. Il faudrait apprendre à se perdre dans cette collection.
Avec sous le bras, un livre de petit format, c’est avec cette image empruntée à Edmond Jabès que naît l’œuvre en main. Alberto Giacometti avait toujours sur lui une petite sculpture tenant dans le creux de la main. Petite cosmogonie portative, fétiche que l’on tient dans sa poche, dans son sac et dont on ne se départit pas, un résumé de ce que l’on est, de ce que l’on aime, telle est la tentation de l’œuvre en main.
Si par son côté portatif l’œuvre en main, offre une dimension personnelle, elle devient également, par l’idée de séries, l’objet d’une collection. Une boîte contenant 6 boîtes est à disposition pour les assembler, il sera donc possible de se déplacer avec une partie de la collection.
Chaque boîte est tirée à 120 exemplaires.